« Jeuner est meilleur pour vous si seulement vous le saviez » (La Vache, 184).
Le mois béni de ramadan est l’occasion pour le musulman de se ressourcer spirituellement. De plus, cette période d’effort et de privation est une opportunité sans égale pour perfectionner son hygiène de vie. Dans les lignes qui vont suivre, nous citerons les principales vertus thérapeutiques intrinsèques au jeûne.
§ Le jeûne contribue à éliminer les produits toxiques du corps. Nul n’est censé ignorer que l’individu moderne consomme de plus en plus de conserves et de surgelés pour gagner du temps[1]. Ces produits sont infestés d’édulcorants et d’additifs alimentaires. Ces substances pathogènes contiennent une certaine toxicité que l’organisme stocke dans des organes stratégiques comme le foie, la rate ou les reins. Lors d’un jeûne prolongé, ces toxines se décomposent et s’évacuent par les voies urinaires.
§ Le jeûne permet au système digestif de se reposer. Durant cette période de disette, les organes qui interagissent lors de l’alimentation connaissent une nette baisse d’activité, notamment la production de sucs gastriques. L’organisme tourne alors au ralenti et devient plus productif après la période de jeûne.
§ Le jeûne contribue à atténuer, voire à guérir certaines inflammations comme l’arthrose. Plusieurs études scientifiques[2] ont démontré que le jeûne réduit la douleur provoquée par les articulations, les muscles ou les tendons.
§ Le jeûne réduit la teneur en sucre dans le sang. La privation de nourriture contraint le corps à puiser dans ses réserves afin de fournir au corps l’énergie suffisante dont il a besoin et à brûler les quantités de glucose inutiles présentes dans le sang. Cela permet également de limiter la production de l’insuline qui régule les quantités de sucre dans l’organisme.
§ Le jeûne participe à la réduction de la masse graisseuse. Durant cette période, le corps consomme le stock qu’il a constitué durant l’année lunaire. La faim stimule le corps pour brûler les graisses superflues.